Murano, des couleurs pour tous

Murano, célèbre pour sa verrerie artistique.

Le processus de fabrication du verre.

   Le processus de fabrication du verre de Murano a commencé il ya plus de dix siècles.
Cette longue histoire a permis au verre de Murano d'évoluer vers des œuvres de plus en plus élaborées, en particulier pour ce qui est des accessoires et des bijoux.
Ceux-ci qui peuvent transformer une tenue un peu terne en une très chic.
En outre, il est possible de créer son propre style et de faire ressortir toutes ses tenues grâces aux innombrables créations que vous pouvez voir dans la rubrique « Créations uniques ».

   La verrerie de Murano se forme à partir d'un processus très complexe qui, dans la plupart des cas, implique une technique connue sous le nom Lampworking.

 

Le Lampworking, la technique la plus ancienne.

 

   Aussi connu sous le flambeau et la technique de mandrin, le Lampworking est une de ces techniques qui a été en usage depuis les années 1700. C'est le mode de travail le plus ancien, mais aussi le plus laborieux et délicat, mais qui permet de travailler "en temps réel" et en trois dimensions, donnant la plus grande liberté à l'artisan.

Elle permet ainsi d'obtenir les objets les plus originaux, dont la limite n'est que celle de l'imagination de l'auteur.

 

   C'est une technique qui se distingue des autres techniques de coulage, moulage ou soufflage.
Il est réalisé à partir de matériaux bruts déjà fabriqués (cannes de verre) et peut être effectué à domicile car cela ne nécessite pas un gros investissement.

   Le verre à la lampe a été employé dès l'Antiquité pour des parures ou du verre d'usage. Les verriers utilisaient autrefois des lampes à huile dont la flamme était avivée par un petit soufflet actionné au pied ou par un tube tenu en bouche.
Ce travail a séduit un large public au XVIIIe siècle avec « les verres de Nevers », figurines et bibelots produits par les émailleurs du Nivernais. La technique consistait à travailler à partir de baguettes ou de pains d'émail (verre opaque contenant de l'oxyde d'étain).

 

Murano, célèbre pour sa verrerie artistique.

   Selon cette méthode, le verrier commence par chauffer les tubes ou baguettes de verre à la flamme du chalumeau jusqu'à ce qu'elles atteignent un état liquide fondu ou presque. Celui-ci les enroule autour d'une tige afin de modeler le verre grâce à une variété d'outils (notamment, la pince) et de mouvements de main afin de lui donner la forme souhaitée.
   La pièce est souvent constituée de plusieurs morceaux de verre coloré ainsi que des feuilles d'or ou d'argent réunis à chaud et ensuite appliqués avec soin afin d'obtenir l'effet voulu de l'artisan.
   Cette technique est utilisée pour créer des illustrations, y compris des figurines, des bibelots, souvenirs, décorations pour arbres de Noël, des perles et bien plus encore. Elle est également utilisée pour créer des instruments scientifiques ainsi que des modèles en verre qui peuvent prendre la forme d'animaux ou de fleurs.

 

Cependant, la maîtrise de cette technique est difficile, et se transmet de père en fils depuis des générations. Il est vrai qu'il est de plus en plus difficile de nos jours de trouver des jeunes ayant le désir de prendre la relève.

 

 

Il existe notamment d'autres techniques qui sont très bien expliquées sur ce site :

Les couleurs

 

  Le verre de Murano est un verre riche en plomb, formé d'un mélange de sable siliceux, d'oxydes et de carbonates, d'une grande pureté et d'un éclat proche de celui du cristal.

Son charme principal vient de la gamme très étendue de ses couleurs et de la pureté de celles-ci.

   Aujourd'hui encore, les formules chimiques pour la composition des couleurs sont très bien gardées, même si l'on ne fabrique plus que 66 couleurs différentes alors qu'on a su en fabriquer plus de 300 !
   Au XVème siècle, l'emploi du verre coloré est très fréquent, la pâte de verre, soufflée dans un moule était subtilement colorées dans sa masse avec des inclusions d'aventurine (poussière de cuivre) pour imiter les pierres précieuses telles que l'améthyste, la calcédoine, l'onyx... Certaines pièces d'inspiration grecque en verre incolore étaient dorées et émaillées de couleurs vives avec un décor de scènes variés, d'écailles et de frises. Les verriers vénitiens utilisaient aussi un verre blanc, opaque très laiteux "le Lattino" qui imitait la porcelaine de chine.